Lancée en 2017, l’épicerie L’Échoppe de la Lune connait un large succès en mettant à l’honneur la richesse des produits gastronomiques girondins. L’enseigne, vient d’ouvrir une seconde boutique, affirmant toute sa place parmi les acteurs locaux au service de la Destination Bordeaux. Rencontre avec Anna Pedelaborde, sa fondatrice.
Quel est le concept de L’Échoppe de la Lune ?
L’Échoppe de la Lune raconte l'histoire de la Gironde au travers de marques qui y sont nées. C'est un peu comme une épicerie-musée, où tout est rangé de manière chronologique, du 18e siècle à nos jours, pour nous permettre de découvrir ou de redécouvrir le récit de ces produits. La boutique propose également des coffrets gourmands sur mesure, parce que je crois qu’il n’y a pas qu’un seul souvenir girondin. Chaque personne a sa madeleine de Proust et son propre lien avec le territoire. Si notre offre s’adapte donc à tous les goûts, elle s’attache par ailleurs à répondre à tous les budgets.
Selon vous, quelles envies animent la clientèle qui poussent vos portes ?
30% de nos clients sont touristes, 70% sont locaux. Pour moi, la clientèle touristique cherche à découvrir le vrai et l’authentique Bordeaux. Peu de boutiques bordelaises présentent des produits gourmands régionaux et s’il en existe, leur offre est disparate. Dans notre épicerie, nous vendons du sel au vin, du thé au cannelé, du whisky de Bordeaux... largement appréciés des Bordelais, et tout aussi populaire chez les vacanciers, notamment parce que ces produits voyagent bien. Mais personnellement, ce que j’adore, c’est quand des touristes repartent avec une crème Jock ou du Cacolac ! Des produits atypiques pour eux, mais également de pures signatures de la région.
Les locaux cherchent quant à eux à retrouver leurs souvenirs gourmands, parfois une part de leur enfance. Ils en profitent pour découvrir de nouvelles pépites girondines, comme l’ail noir ou les tartinables Domaine Terra de Bazas. Ils savent qu’ils peuvent aussi trouver des idées cadeaux de qualité sur place.
Comment sélectionnez vous les marques que vous valorisez ?
Nous ne nous posons pas la question de savoir si la production est artisanale ou industrielle. Je pense que, peu importe la taille de l’entreprise, ces différents acteurs sont le fleuron et font la richesse de l’écosystème bordelais. C’est pourquoi il nous tient à cœur de mettre en valeur tout ce monde. N’oublions pas que de grandes marques ont souvent participé à construire le patrimoine bordelais. Je pense à la famille Lillet, dont la marque appartient aujourd’hui au groupe Ricard, et dont toutes les bouteilles proviennent de Podensac. Il ne faut pas dénigrer un nom parce qu’il est vendu en grande surface. Mais plutôt rappeler que son histoire a été écrite par des femmes et des hommes de talent !
En quoi le concept de L'Échoppe de la Lune s'accorde-t-il avec l'ADN de Beam ?
Le partenariat que nous avons tissé avec Beam est issu d'une superbe rencontre. Nos visions se croisent, avec la même mission de faire rayonner la Destination Bordeaux.
Il faut savoir que le soir-même de ma rencontre avec l’équipe de Beam il y a quelques années, j’ai immédiatement imaginé un stand modulable et mobile, qui puisse être installé à la demande des organisateurs de congrès pour proposer des produits locaux, faciles à emporter. La logique était simple : les congressistes n’ont pas forcément le temps d’aller dans le centre-ville de Bordeaux. Ici, on proposait une solution clé en main et sur-mesure.
Le concept de l’Echoppe de la Lune, est étroitement lié à ma vision du territoire. Issue du milieu de la grande distribution, j’ai toujours imaginé travailler à la fois pour les clients et avec les fournisseurs, c’était mon ADN. Dans la même veine, je n’envisageais pas la vente de produits sans la lier à la mise en lumière du territoire girondin. A mon sens, L’Échoppe de la Lune s’inscrit dans un écosystème d’acteurs territoriaux qui partagent des valeurs communes : il est donc logique de contribuer ensemble à son dynamisme dans une logique de cercle vertueux.
Avec Beam, nous partageons la même envie de valoriser le territoire, on avance dans un vrai dialogue. C’est ce qui rend notre collaboration aussi naturelle. Elle se poursuit d’ailleurs à la Foire de Bordeaux, où l’Échoppe de la Lune est également présente avec un stand dédié.
Quels sont les projets de L'Échoppe de la Lune ?
Nous venons d’ouvrir notre seconde boutique, rue Saint-Rémi. C’est un véritable pari. C’est l’occasion de découvrir une autre clientèle, d’élargir son équipe et de créer de nouveaux emplois sur le territoire, et plus précisément pour moi, de favoriser l’employabilité des jeunes. J’ai d’autres projets en tête pour 2027 ou 2028, que je vais prendre soin de développer petit à petit. C’est ce qui nous lie aussi avec Beam : nous faisons partie de ces humains, derrière leur entreprise, qui ont à cœur de prendre le temps pour faire les choses bien, sans griller d’étapes.